: Vidéo Le quotidien des plongeurs de l’Olympe au Parc Astérix

“Là, c’est le 3 mètres, 8 mètres, 12 mètres et, tout en haut, c’est 25 mètres. Celui que je préfère, c’est celui à 25 mètres.” Aurélien Bonnaud est high diver, c’est-à-dire plongeur. Il pratique ce sport depuis ses 13 ans, et après une carrière en équipe de France, il a décidé à 18 ans de se lancer dans le divertissement. “Sur ce spectacle, on a tous été en équipe nationale, donc on a tous un niveau international en plongeon”, explique-t-il. “On fait du spectacle, donc c’est un petit peu différent. On ne va pas chercher le plus gros plongeon, le plongeon le plus difficile, mais ce qu'on cherche, c’est de la beauté, de l'esthétique pour le public.”

“Ils en ont la chair de poule”

Cependant, malgré leur niveau, la prudence reste importante pour les plongeurs. “Quand on plonge à 25 mètres de haut, il suffit d’un moment d'inattention, on se loupe et voilà, le plat est vite arrivé. On peut vite se casser quelque chose, faire plusieurs jours d'hôpital. Moi, j'ai un problème de mâchoire depuis 10 ans à cause d’un high dive que j’ai raté, donc ça ne pardonne pas”, ajoute Aurélien Bonnaud.

“L'objectif, c’est d’être dans l'univers grec avec un spectacle qui est interactif, drôle et dans l'univers Astérix, avec de beaux costumes, une belle musique et des beaux décors”, précise Hervé Bruneau, directeur des spectacles du Parc Astérix. “Avant, ici, on avait un bassin qui était rempli d’eau et, scénographiquement, on voulait vraiment se différencier de la proposition précédente. (...) Voir quelqu’un à 25 mètres suscite chez les gens une émotion. Ils en ont la chair de poule, parfois.”