Université : le désarroi des étudiants en première année de médecine
Malgré la suppression d’une "numerus clausus" pour accéder en deuxième année, la sélection reste difficile pour les élèves en première année de médecine, qui craignent de subir les approximations de cette année, marquée par la réforme.
Réussir le concours de la première année de médecine réclame de nombreuses connaissances et de longues heures d’études. Avec la réforme, la sélection s’intensifie car, si le "numerus clausus" n’existe plus, il n’est désormais plus possible de redoubler. En cas d’échec, les étudiants sont automatiquement dirigés vers une autre faculté, à laquelle ils sont obligés de s’inscrire en parallèle. C’est le cas de Maureen Poulet, qui est inscrite en philosophie, en plus des cours de première année de médecine. "Je me sens complètement dans une année test, j’ai complètement l’impression qu’on est juste-là pour voir, qu'on est une expérience", indique-t-elle.
Des quotas variables en fonction des universités
Une sélection rendue d’autant plus complexe qu’en cette année de transition, les derniers candidats autorisés à redoubler sont aussi leurs concurrents. Les primants craignent de voir réduire leurs chances de réussir. Le nombre total d’admis sera exceptionnellement relevé. Des quotas sont fixés dans chaque faculté et certaines familles en dénoncent l’opacité. Selon eux, les chances de leur enfant seront réduites.
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