Blanquefort : les salariés de l'usine Ford veulent y croire
En duplex depuis Blanquefort (Gironde), le journaliste Guillaume Decaix fait le point sur l'ambiance qui règne dans la commune, après l'annonce de la fermeture prochaine de l'usine Ford, qui emploie 850 salariés.
L'abattement est total chez les salariés, représentants syndicaux et habitants de Blanquefort (Gironde), dont l'usine Ford devrait fermer en août prochain, puisque le constructeur américain a refusé l'offre de reprise qui lui était présentée. Reste-t-il une dernière chance de sauver le site et ses 850 employés ? "Les syndicats veulent croire qu'il reste une chance. Ils sont en ce moment même en réunion téléphonique avec les conseillers de Bruno Le Maire. Le ministre de l'Économie a eu des mots très forts hier [jeudi 13 décembre], puisqu'il a parlé de 'trahison'. Il doit être en contact téléphonique à 14h30 avec la direction de Ford Europe", explique le journaliste Guillaume Decaix, en duplex sur place.
Les salariés saluent la mobilisation de l'État
"Les représentants du personnel veulent croire à cette mobilisation de l'État, la seule à même, selon eux, de faire plier le constructeur automobile américain. Les syndicats sont combatifs. Ils n'appellent pas ouvertement à rejoindre demain [samedi 15 décembre] la manifestation des 'gilets jaunes' qui est prévue à Bordeaux, mais les leaders syndicaux que nous avons eus au téléphone seront eux bien dans le cortège", conclut-il.
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