Emploi : menacés, les salariés de l'ex-Pages Jaunes se mobilisent
L'annonce de la suppression de 1 000 emplois, dont 800 dès cette année, formulée mardi dernier, a fait l'effet d'une bombe dans le groupe SoLocal, ex-Pages Jaunes. Les salariés étaient appelés à faire grève vendredi 23 février.
Ils font partie des salariés menacés : près de 200 personnes à l'agence de Nancy (Meurthe-et-Moselle), et parmi elles, cette famille Pages Jaunes. Le mari, Grégory Berqué, a préparé la manifestation dès ce matin. 1 000 emplois vont etre supprimés sur 4 500, et 15 agences supprimées sur 19. La force des Pages Jaunes, c'étaient ses fameux bottins, aujourd'hui condamnés par internet. Aujourd'hui, SoLocal Group est aux commandes. L'entreprise s'est spécialisée dans la communication numérique.
Un rassemblement prévu le 1er mars prochain
Très endettée depuis une dizaine d'années, son chiffre d'affaires a chuté de 30%. L'entreprise a d'ailleurs failli être liquidée en 2016. Le plan de restructuration, les Berqué l'ont appris à la radio il y a dix jours. Un choc qui ébranle toute la famille. Le couple s'est rencontré au bureau il y a presque 20 ans. Leur famille, leurs amis, tout est lié aux Pages Jaunes et à leur agence. Ils n'imaginent pas déménager si l'entreprise leur propose un poste ailleurs. Dans cette famille, on ne compte pas baisser les bras. Les salariés de toutes les régions se retrouveront le 1er mars devant le siège de l'entreprise, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), pour imaginer un avenir aux Pages Jaunes.
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