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Le destin des hauts fourneaux de Florange scellé ce lundi

ArcelorMittal tient ce lundi matin un comité central d'entreprise au siège à Saint-Denis. Il devrait annoncer la fermeture définitive des deux derniers hauts fourneaux de Lorraine, à l'arrêt depuis plusieurs mois. Arnaud Montebourg a déclaré dimanche soir que la question d'une reprise de l'Etat "n'était pas à l'ordre du jour".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Vincent Kessler Reuters)

Un an de lutte pour les
métallos d'ArcelorMittal et ce lundi matin, le couperet. Le PDG, Lakshmi
Mittal, devrait annoncer aux 550 salariés la fermeture des deux hauts fourneaux
de Florange (Moselle), lors d'un comité central d'entreprise extraordinaire au
siège à Saint-Denis. Dans le bras de fer qui oppose ArcelorMittal au gouvernement va-t-on savoir qui sera le
vainqueur ? Le journal Libération a annoncé samedi, que le sidérurgiste aurait
donné son accord de principe pour la cession des hauts fourneaux
. Personne n'a encore rien confirmé. 

Pas de reprise de l'Etat pour
l'instant

Invité du journal de 20h dimanche soir sur France 2, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg a
jugé "prématurée" la question d'une reprise du site par l'Etat.

"Cette
question n'est pas à l'ordre du jour"
, a-t-il dit lors du 20h de France-2.
"Pour l'instant, nous cherchons un repreneur. A chaque fois
qu'on a nationalisé, l'Etat n'a pas été un très bon actionnaire"
, a-t-il
observé. Il n'a pas d'argent, "surtout en ce moment, et il ne sait pas
fabriquer ni vendre de l'acier"
.

Il a par ailleurs critiqué "la famille Mittal" qui
"investissent dans les mines et qui ont aujourd'hui des dettes telles
qu'ils préfèrent se désengager"
.

 

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