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Orange : un plan social lancé chez le sous-traitant Scopelec, 800 licenciements envisagés

L'entreprise assurait pour Orange la pose de la fibre optique et l'entretien du réseau cuivre dans le cadre d'un contrat arrivé à son terme fin mars.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des salariés de Scopelec manifestent à Paris, le 7 avril 2022, après la perte d'un contrat de leur entreprise avec Orange. (MAXPPP)

C'est la première coopérative de France en nombre de salariés. Un sous-traitant d'Orange, Scopelec, a annoncé, jeudi 21 avril, préparer un plan social qui pourrait conduire au licenciement économique de 800 personnes. L'entreprise de 3 600 salariés, en difficulté depuis la perte d'un gros contrat avec l'opérateur historique de télécoms, entend "réunir les partenaires sociaux dans les prochains jours pour préparer la mise en place d'un plan de sauvegarde de l'emploi".

L'entreprise assurait pour Orange la pose de la fibre optique et l'entretien du réseau cuivre, dans le cadre d'un contrat arrivé à son terme fin mars. Cette activité représentait 40% de son chiffre d'affaires, estimé à 475 millions d'euros en 2021. Le sous-traitant, qui a été notifié mi-novembre de la perte de ce contrat, estime n'avoir eu aucun signe avant-coureur et ne pas avoir eu le temps de s'y préparer.

"Un des plus lourds plans depuis des mois"

Les salariés associés de l'entreprise ont publié, jeudi, dans plusieurs journaux, une lettre ouverte aux candidats à la présidence Emmanuel Macron et Marine Le Pen, ainsi qu'aux candidats aux élections législatives. Ils les appellent à agir pour éviter "un des plus lourds plans sociaux qu'ait connus la France depuis des mois". Une manifestation de salariés de Scopelec doit se tenir, jeudi, place de la Bastille, à Paris.

L'entreprise, en procédure de sauvegarde depuis un mois, demande qu'Orange l'"accompagne réellement dans (sa) restructuration sociale" et finance une partie du PSE et que l'Etat actionnaire "joue le rôle d'arbitre impartial". Elle entend aussi "assigner Orange sur le fond, car la rupture des contrats commerciaux ne nous paraît pas avoir respecté les règles du droit commercial".

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