Tribunal de commerce de Bobigny : 800 des 1 078 salariés des boutiques Mim pourraient être licenciés
Le tribunal de commerce de Bobigny pourrait se prononcer mardi sur la liquidation partielle des boutiques Mim. 800 des 1 078 salariés pourraient être licenciés.
Le tribunal de commerce de Bobigny pourrait se prononcer mardi 28 mars à 14h, sur la liquidation partielle des boutiques de prêt-à-porter Mim et entraîner les licenciements de 800 des 1 078 salariés en CDI. Seuls certains magasins, pour l'essentiel dans l'Est de la France, seraient conservés.
La colère des salariés se dirige essentiellement contre leur actuel propriétaire, le chinois Main Asia qui a racheté Mim en 2014 au groupe Newlook et qui a obtenu à l'époque l'effacement d'une dette de 30 millions d'euros. Trois ans plus tard, cette dette avoisine les 60 millions d'euros.
Rassemblement à 13h30 devant le siège à Thiais
En cause : une tentative de repositionnement ratée sur le créneau occupé par des concurrents comme Zara ou H&M et une gestion jugée incohérente. Les salariés dénoncent aussi le rôle trouble d'une société de textile devenue au cours des dernières années le fournisseur quasi exclusif de Mim. Elle est accusée d'avoir gonflé ses marges au détriment de l'enseigne et d'avoir sensiblement aggravé ses difficultés.
Les salariés de Mim ont prévu de se rassembler à partir de 13h30 devant le siège du groupe à Thiais, dans le Val-de-Marne, pour attendre ensemble la décision du tribunal de commerce de Bobigny ce mardi après-midi.
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