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Vidéo General Electric : "C'est une négociation qui commence. Cela ne va pas aboutir avant la fin de l'année", déclare Agnès Pannier-Runacher

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Article rédigé par franceinfo
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L'entreprise américaine a annoncé, mardi 28 mai, la suppression de plus d'un millier de postes en France. Ce matin sur franceinfo, la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie Agnès Pannier-Runacher, veut rassurer les salariés.

L'entreprise américaine General Electric a annoncé, mardi, la suppression de plus d'un millier de postes en France. 792 postes dans la branche turbines à gaz, environ 200 postes dans les fonctions supports à Belfort et une cinquantaine de postes à Boulogne-Billancourt. "C'est une négociation qui commence. Cela ne va pas aboutir avant la fin de l'année", a déclaré ce mercredi sur franceinfo Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie.

L'objectif c'est que ce soit moins à la fin, qu'un maximum de personnes soient reclassées sur le site, de développer de nouvelles activités et de faire en sorte qu'il y ait un maximum de reclassement.

Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie

à franceinfo

L'Etat "regarde tous les projets et on essaie de faire le maximum pour aboutir. Notre enjeu est de préserver les capacités industrielles à Belfort, d'accompagner individuellement chaque salarié", a annoncé la secrétaire d'État. Emmanuel Macron a déclaré que les engagements pris par General Electric devraient être tenus. Il s'agit de ceux "pris dans leur contrat il y a quatre ans, c'est notamment les 50 millions d'euros sur la revitalisation. Ils doivent être utilisés pour réindustrialiser et ce ne doit pas être le seul effort que doit faire GE dans ce plan social", a expliqué Agnès Pannier-Runacher qui "attend d'eux d'être absolument exemplaire dans la façon de faire ce plan social."

"On est aux côtés des salariés"

Agnès Pannier-Runacher s'est voulue rassurante sur la poursuite de l'activité pendant ces négociations : "On a l'impression que tout va s'arrêter. Ce n'est pas le cas pour les salariés." Après son rachat en 2015 de la branche énergie d'Alstom, General Electric s'était engagé à créer un millier d'emplois nets en France. Si le plan social est "jugé insuffisant on est capable de mettre une pression très forte. On est aux côtés des salariés, des organisations syndicales, on travaille avec les élus", a conclu Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie sur franceinfo.

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