Décrié depuis sa création, il y a plus de 10 ans, le RSI va disparaître.
L’un est boulanger à Paris, l’autre est restaurateur à Amiens. Ils ont un point commun : le RSI est leur bête noire. "Je fais 25 000 euros de bénéfices, et ils me demandent 28 000 euros de RSI, c’est logique qu’on ne comprenne pas", témoigne le restaurateur, Fabrice Devaux. Sahad Zerzour est devenu boulanger il y a 3 ans, et il a découvert alors avec effarement les cotisations du RSI : "3 000 euros par mois, alors que j’avais un revenu approximatif de 1 000 euros", déplore-t-il.
Des artisans inquiets
Le montant de ces cotisations ne devrait pas baisser, mais les artisans vont changer de système : fini le RSI, ils seront affiliés au régime général, qui couvre en plus les maladies professionnelles et les accidents du travail. Un avantage qui ne suffit pas à rassurer ces deux artisans. "On va voir concrètement comment ça va s’organiser, et voir ce qu’on va devoir payer. De toute façon on n’a pas le choix, on le subit ce changement", conclut Sahad Zerzouz.
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