Travail non déclaré : près d'1,2 milliard d'euros récoltés après des redressements

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Travail non déclaré : près d'1,2 milliards d'euros récoltés après des redressements
Article rédigé par France 2 - G. De Florival, S. Lanson, T. Manisier, J. Patoz, J. Chevreuil, H. Perret, E. Bonneval, D. Chevalier
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Les redressements pour travail au noir ont augmenté de près de 50% en un an. La fausse sous-traitance ou la non-déclaration de salariés ou d'heures font partie des fraudes les plus détectées.

Sur les chantiers, dans les entreprises ou la restauration, les redressements pour travail au noir ont atteint près d'1,2 milliard d'euros en 2023, soit 49,5% de plus que l'année précédente. Ce bilan est le fruit d'une offensive massive lancée par le gouvernement. D'ici à 2027, 240 nouveaux postes d'agents de l'URSAFF vont être créés. L'État s'appuie aussi sur l'intelligence artificielle, avec le croisement des données informatiques pour mieux cibler les contrôles.

Du salariat déguisé

La fausse sous-traitance fait partie des fraudes les plus détectées. Un travailleur est déclaré comme un indépendant. Ainsi, pour un livreur à vélo, la plateforme qui l'emploie ne paie pas de charges sociales. Il s'agit d'une fraude de l'employeur, quand l'activité est en réalité du salariat déguisé. Une autre fraude consiste à ne pas déclarer les salariés ou les heures. En juin 2023, une entreprise du bâtiment a été sanctionnée et a été fermée administrativement pendant un mois pour présomption de travail dissimulé.

Parmi nos sources :  

Ministère de l’économie

Direction départementale de l'emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations – DDETSPP

Urssaf

Liste non exhaustive

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