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Vidéo "L'Angle éco". La Faïencerie de Gien résiste à la mondialisation par le haut de gamme

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Durée de la vidéo : 3 min
VIDEO. "L'Angle éco".La Faïencerie de Gien résiste à la mondialisation par le haut de gamme
La Faïencerie de Gien résiste à la mondialisation par le haut de gamme VIDEO. "L'Angle éco".La Faïencerie de Gien résiste à la mondialisation par le haut de gamme (L'Angle éco/France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Depuis le début du XXIe siècle, des assiettes chinoises à 2 ou 3 euros inondent le marché français. De nombreuses entreprises hexagonales ont disparu… Le repreneur depuis 2014 de la Faïencerie de Gien a misé sur le haut de gamme pour la redresser. Extrait du magazine "L'Angle éco" du 30 mars.

Le libre-échange atteint son point culminant au début du XXIe siècle. L’Europe n’a jamais acheté autant de produits. Les consommateurs sont gagnants et les salariés perdants. Le cas des assiettes achetées en grandes surfaces à des prix imbattables est exemplaire. Depuis le début des années 2000, des assiettes à 2 ou 3 euros inondent le marché français. Résultat : de nombreuses entreprises hexagonales ont disparu.

Monument du patrimoine industriel français, la Faïencerie de Gien, créée en 1821, a cependant survécu. Une marque de prestige dont les articles sont vendus dans les cours royales et les grandes familles de la planète. La faïencerie est aussi un symbole des entreprises malmenées par la mondialisation, obligée de céder la moitié de ses bâtiments au supermarché adjacent. Menacée de fermeture il y a deux ans, l’entreprise se redresse…

Un savoir-faire ancestral

La manufacture a compté jusqu’à 1 200 salariés et ils ne sont plus que 140 aujourd’hui. L’usine a conservé son entrée et sa porte de fer menant aux ateliers. Pascal d’Halluin l’a rachetée en 2014. Spécialiste du redressement d’entreprises, il ne s’est pas résigné à cette lente agonie : "Cela a été un coup de foudre. Dans cette entreprise de savoir-faire, il y a la main de l’homme partout. La passion des gens m’a fasciné."

Le PDG de la Faïencerie de Gien a donc misé sur ce savoir-faire ancestral. Il a notamment recruté six peintres capables de décorer à la main jusqu’à 200 assiettes par jour et investi 500 000 euros dans de nouvelles machines. Pascal d’Halluin a également relancé la tampographie, une technique pour tout imprimer sur les assiettes. Même le logo de "L’Angle éco"…

Un extrait de "Faut-il fermer les frontières pour sauver nos emplois ?", un numéro inédit du magazine "L’Angle éco", en partenariat avec RTL et "Le Parisien", diffusé le 30 mars 2017 à 20h55 sur France 2.

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