Le tarif réglementé de l'électricité devrait baisser de 14% pour les particuliers au 1er février

Un arrêté publié samedi entérine la fin du bouclier tarifaire et le retour de la taxation à son niveau d'avant-crise. Mais la chute du cours de l'électricité doit permettre d'alléger les factures malgré tout.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un compteur Linky installé dans une habitation à Clermont-Ferrand (Auvergne), le 12 décembre 2024. (MAXIME FRAISSE / HANS LUCAS / AFP)

Le bouclier tarifaire sur l'électricité va prendre fin au 1er février 2025, mais sans la hausse de taxe supplémentaire envisagée par le gouvernement Barnier, selon un arrêté publié au Journal officiel, samedi 28 décembre. Ce qui permettra une baisse du tarif réglementé de l'électricité pour les particuliers, attendue à 14% selon le gouvernement.

L'arrêté entérine la remontée mécanique de la taxe sur l'électricité (aussi appelée accise) à son niveau d'avant-crise, relevé de l'inflation, soit 33,70 euros par mégawattheure pour les particuliers, contre 22 actuellement. Mais le texte ne prévoit pas de hausse supplémentaire.

Après une envolée sur fond de guerre en Ukraine à partir de 2022, les cours de l'électricité ont fortement reflué sur les marchés. De ce fait, le tarif réglementé, payé par 76% des ménages français, baissera donc au 1er février malgré la hausse de l'accise.

Le projet de surtaxe enterré

Le projet de budget initialement présenté par le gouvernement de Michel Barnier prévoyait de rehausser encore cette taxe, au-delà de son niveau d'avant-crise, pour économiser 3,4 milliards d'euros. Il s'agissait d'une des mesures phares de l'exécutif dans sa quête de leviers pour réduire le déficit public. La hausse envisagée aurait eu pour conséquence de limiter la baisse du tarif réglementé à 9%, selon les prévisions du gouvernement.

Cette mesure phare du projet de loi de finance avait été contestée avec force au Parlement, aussi bien par le RN que par LFI et des voix LR, craignant pour la facture des usagers. Dans une ultime concession au RN pour éviter la chute de son gouvernement, Michel Barnier avait renoncé à cette hausse le 28 novembre, sans toutefois éviter la censure quelques jours plus tard.

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