Crise de l'énergie : la patronne des députés Renaissance, Aurore Bergé, promet que la majorité continuera "à protéger les Français"
Les prix de gros de l'électricité pour 2023 ont dépassé 1 000 euros le mégawattheure (MWh) vendredi, contre environ 85 euros il y a un an.
"Nous continuerons à protéger les Français à la fois sur le risque de pénurie et les prix." La présidente des députés Renaissance (ex-LREM), Aurore Bergé, a exclu, vendredi 26 août sur Europe 1, que la facture énergétique des Français augmente "de 35 à 50%" face à la flambée des prix de l'électricité. Les prix de gros de l'électricité pour 2023 ont dépassé 1 000 euros le mégawattheure (MWh) vendredi, contre environ 85 euros il y a un an.
La loi pouvoir d'achat votée début août "comprend des dispositions qui permettent, jusqu'à la fin de l'année, de protéger les Français", a rappelé la députée. "On aura un autre débat budgétaire" à l'automne où "la question de l'énergie, à la fois du risque de pénurie et des prix, sera évidemment évoquée pour continuer à protéger les Français", a-t-elle ajouté. "Nous avons fait des efforts pour que cette facture n'augmente pas dans les mêmes dimensions que partout ailleurs dans les autres pays du monde", a précisé la députée.
Plusieurs causes sont à l'origine de l'explosion des cours, notamment le tarissement des flux de gaz russe vers l'Europe depuis le début de la guerre en Ukraine alors que nombre de centrales thermiques utilisent du gaz pour générer de l'électricité. En France, seuls 24 des 56 réacteurs nucléaires d'EDF fonctionnent en ce moment, notamment en raison d'un problème de corrosion, ce qui réduit la production électrique française à un niveau historiquement bas, et fait mécaniquement augmenter les prix.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.