"Le site d'Alstom de Belfort est sauvé", annonce Manuel Valls

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Des syndicalistes CGT de l'entreprise Alstom devant la préfecture de Belfort (Territoire de Belfort), le 4 octobre 2016. (SEBASTIEN BOZON / AFP)

Le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Christophe Sirugue, a dévoilé le plan de sauvetage du site, qui emploie 400 personnes. L'Etat a passé de nombreuses commandes afin de tirer le groupe d'une mauvaise passe.

Ce qu'il faut savoir

L'usine de locomotives va survivre. Les employés d'Alstom à Belfort sont désormais fixés sur leur sort, mardi 4 octobre, à l'issue d'une réunion qui a rassemblé les élus locaux, les syndicats, la direction du groupe et le gouvernement. Manuel Valls s'est félicité de l'accord trouvé. "Grâce à la mobilisation de l'Etat et à l'engagement de tous, le site d'Alstom de Belfort est sauvé !" a twitté le Premier ministre.

De lourds investissements. Alstom et l'Etat vont investir 70 millions d'euros pour engager la diversification du site de Belfort, d'ici à 2020. Alstom s'engage à investir de son côté 40 millions d'euros en trois temps dans son usine franc-comtoise, dont 30 millions pour le développement et la production d'un nouveau modèle de locomotive hybride ou diesel.

De nombreuses commandes. Le plan de sauvetage d'Alstom prévoit notamment la commande de 15 rames de TGV supplémentaires, a confirmé le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Christophe Sirugue. Elles viendront s'ajouter aux 6 rames prévues vers l'Italie et aux 20 dépanneuses.

Une réflexion menée sur la filière. Un comité stratégique de filière aura lieu pour évoquer l'ensemble des problématiques du ferroviaire en France, a également précisé le PDG d'Alstom, Henri Poupart-Lafarge.