Un an après le sauvetage de l'usine Alstom de Belfort
Il y a un an, le site historique d'Alstom à Belfort était menacé de fermeture. L'État avait la main à la poche pour sauver l'entreprise.
Coup dur chez Alstom. Le 7 septembre 2016, le constructeur ferroviaire annonce la fermeture du site de production de Belfort d'ici 2018. Le travail sera transféré en Alsace. 400 emplois sont en jeu. Le 13 septembre, François Hollande appelle à la mobilisation pour apporter des commandes et préserver les emplois. Le 27 septembre, des milliers de salariés défilent à Paris. Le 4 octobre, Alstom-Belfort est sauvé. L'État et la SNCF commandent 21 TGV. Du travail jusqu'en 2021.
Les commandes s'enchaînent
La droite dénonce un sauvetage à visée électoraliste sans stratégie industrielle. Le 22 février 2017, le président de la République est à Belfort et confirme les commandes promises. Un an après, le gouvernement Macron poursuit le plan de sauvetage et l'usine sauvée enchaîne les chantiers. Dernière production en date : les motrices du nouveau TGV Atlantique entre Paris et Bordeaux.
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