: Vidéo Alstom : "Je fais tout pour sauver le site de Belfort", assure le secrétaire d'Etat aux Transports
Alain Vidalies a expliqué sur Europe 1, mardi, qu'il existait des opportunités pour remplir le carnet de commandes et ainsi sauvegarder les 400 emplois du site de Belfort.
La sauvegarde du site d'Alstom à Belfort (Territoire de Belfort) est l'une des priorités du gouvernement. Le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies, s'y consacre pleinement. "Je fais tout pour sauver le site de Belfort. C'est la lettre de mission qu'a donnée le président", a-t-il déclaré sur Europe 1, mardi 13 septembre.
"Le problème du site de Belfort, c'est un site qui ne sera en difficulté que dans deux ans (...) avec un trou de commandes qui va de 2018 à 2022", a-t-il expliqué.
"Trois dossiers peuvent se concrétiser rapidement"
Comment remplir le carnet de commandes ? "Trois dossiers peuvent se concrétiser rapidement. Le premier est une négociation directe entre la SNCF et Alstom sur un train qui est exploité par la SNCF et qui fait Paris-Turin-Milan. Aujourd'hui, ils ne se sont pas mis d'accord. Je les invite à se mettre d'accord. Il y a des discussions sur le prix, c'est bien normal, on y travaille et j'espère que ça va aboutir", a-t-il déclaré
"Sur le deuxième dossier, il y a une discussion en cours avec une consultation faite par la RATP pour des petites machines, des locomotives, pour faire des travaux à la RATP", a-t-il poursuivi.
Sur le troisième dossier, "je confirme que nous allons commander au groupe Alstom trente rames pour les trains d'équilibre du territoire pour les régions, les Intercités. Ce n'est pas la solution pour l'avenir de Belfort [car cette commande] concerne l'ensemble du groupe. Mais sur un groupe de 9 000, à partir du moment où on amène des commandes, on peut aussi discuter de la répartition de l'effort."
Sans oublier les autres pistes en cours. "Il y a le plus grand appel d'offres qui n'aie jamais existé - 3 milliards et demi - lancé par le Stif [Syndicat des transports d'Ile-de-France, concernant les RER D et E] dont on attend la réponse, assure Alain Vidalies. Si la réponse devait être positive pour Alstom, on peut penser qu'une partie [de ce marché] pourrait être affectée à Belfort."
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