Anne Lauvergeon serait favorite pour la présidence d'EADS

Après Areva, Anne Lauvergeon siéger au plus haut niveau d'un autre fleuron de l'industrie européenne : selon le JDD du dimanche 27 janvier, l'ex-patronne du groupe nucléaire français serait en pôle position pour prendre la présidence du conseil de surveillance d'EADS, en remplacement d'Arnaud Lagardère (dont le groupeLagardère Active est par ailleurs propriétaire du Journal du Dimanche).

Anne Lauvergeon est "le souhait de François Hollande pour la présidence du groupe", et "l'Allemagne est d'accord avec le choix français", a confié à l'hebdomadaire dominical une source présentée comme proche du gouvernement. Le comité des nominations d'EADS, réuni vendredi, aurait d'ores et déjà entériné le choix de l'ex-patronne d'Areva et de l'ancien chef de la BCE comme administrateurs représentant l'Etat.

Philippe Camus écarté

Samedi, le Figaro avait fait état de l'intérêt du président d'Alcatel-Lucent, Philippe Camus, lui-même ex-président exécutif du groupe aéronautique, pour en reprendre la tête, alors que son mandat à la tête de l'équipementier électronique s'achève en mai. Mais selon le JDD, Camus ne ferait pas partie des quatre candidats sélectionnés par l'Etat en vue du renouvellement partiel du conseil d'administration d'EADS.

Outre Anne Lauvergeon, seraient en lice pour des postes d'adminsitrateurs Denis Ranque, ancien président de Thales, Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne, et Jean-Louis Beffa, ex-patron de Saint-Gobain.