Italie : comment le pays a sauvé son usine Bridgestone en 2013
L’annonce début septembre de la fermeture de l’usine Bridgestone, à Béthune (Pas-de-Calais) a provoqué une vive indignation en France. En 2013, l’Italie avait réussi, de son côté, à sauver son usine.
Début septembre, la décision de la direction de Bridgestone de fermer l’usine de Béthune (Pas-de-Calais) a entraîné une vive émotion des responsables politiques et des ouvriers, en France. En 2013, à Bari, dans le sud de l’Italie, 900 ouvriers avaient cependant réussi à empêcher une telle fermeture. Alors que l’usine se portait très bien en 2013, neuf mois après son ouverture, la direction avait en effet annoncé brutalement sa fermeture.
La résistance des salariés en Italie
"Une vidéo par vidéo-conférence nous annonce sans explications la fermeture", témoignait à l'époque Filippo Lupelli, secrétaire général du syndicat UIL-TEC. Heureusement, ce dernier refuse d’en rester là. Les salariés ne font pas grève mais décident d'interpeller vivement les gouvernements italien et japonais. Après des semaines de tensions, le Japon avait finalement forcé la direction de l’usine à envisager un plan B. L'accord passé avait été cependant très douloureux : 377 licenciements avaient dû être acceptés ainsi que des baisses de salaires.
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