Duralex : les coulisses d’une reprise par les salariés

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Les 228 salariés de Duralex se sont constitués en Scop afin de reprendre la célèbre verrerie, lui évitant ainsi la fermeture. Ils exposent depuis le 8 novembre et pour la première fois au salon du Made in France.
Duralex : les coulisses d’une reprise par les salariés Les 228 salariés de Duralex se sont constitués en Scop afin de reprendre la célèbre verrerie, lui évitant ainsi la fermeture. Ils exposent depuis le 8 novembre et pour la première fois au salon du Made in France. (France 2)
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Les 228 salariés de Duralex se sont constitués en Scop afin de reprendre la célèbre verrerie, lui évitant ainsi la fermeture. Ils exposent depuis le 8 novembre et pour la première fois au salon du Made in France.

On les appelle les Duralexiens et les Duralexiennes, ensemble ils ont décidé de reprendre leur destin en main. Ils ont racheté leur usine. 80 ans après la création d’un verre que nous connaissons tous, les salariés vont tenter de donner une nouvelle chance à leur verrerie. Une nouvelle entreprise vient de naître et tout est à reconstruire. "Vous vous rappelez par où on est passés ?", demande l’une des anciennes salariées.

Une belle alchimie

"Comment veux-tu perdre avec une ambiance comme celle-là ? On ne peut pas", explique François Marciano, directeur général de la Scop. Une ambiance qui n’a pas été tous les jours au rendez-vous : "Ils avaient peur de l’avenir". Pourtant, pour lui et pour l’ensemble des associés, il était impossible d'abandonner un savoir-faire aussi puissant que celui de la verrerie, tout un symbole.

"Dans le verre, il y a un côté magique. Quand on voit qu’avec du sable, on y met des flammes et ça devient du verre. Il y a un côté noble. Et il est possible de le recycler à l’infini. Le verre c’est le passé, le verre c’est l’histoire et le verre c’est l’avenir. On se dit que non, il n’est pas possible de laisser partir ça, de laisser partir ce patrimoine et ce savoir-faire."

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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