: Vidéo Dans les coulisses de la manufacture de Gerbe

Un fil très fin, de la concentration et un geste précis, c'est ce qu'il faut à Corinne Commeau pour fermer minutieusement le bas. Elle est l'une des dix dernières petites mains au monde à confectionner le bas couture.

Elle livre ses secrets au micro de France 3 : "Faut bien dérouler. Si on déroule mal, ça peut faire un manque donc un trou. Il ne faut pas tirer plus d'un côté, pas plus de l'autre, c'est très technique quand même. "Chaque jour, elle fabrique une centaine de bas en gardant à l'esprit la femme qui va les porter : "Chic, bien féminine quoi. Un petit peu sexy, aussi" , ajoute-t-elle.

Un savoir-faire rare

Le bas couture rencontre un fort succès dans l'entre-deux-guerres. Aujourd'hui, il ne reste qu'une machine capable de tisser la toile pour le fabriquer.

Une seule personne est capable de la faire marcher, Pascal Nowakowski la manie depuis 30 ans. Il déclare : "C'est une machine à laquelle on s'attache. On a commencé dessus et le fait d'être le seul à travailler dessus, ça vous entraîne à ce qu'elle soit toujours en bon état. (...) Si le métier s'arrête, le bas couture avec. "