Le groupe électroménager a sélectionné l’offre de reprise d’un entrepreneur local, qui promet de conserver 277 emplois sur les 290 postes existants.
L’avenir s’éclaircit pour les salariés de Whirlpool. Le site qui doit être délocalisé sera vendu. Sur les 290 salariés, 277 devraient être conservés. Après des semaines de combat, les syndicats ne cachent pas leur soulagement. Pourtant, il y a six mois, le site paraissait condamné. Whirlpool avait décidé de délocaliser sa production vers la Pologne, moins cher. Au cœur de la campagne, l’usine est devenue le symbole d’une concurrence européenne, jugée déloyale.
Des casiers métalliques
Le même jour, Emmanuel Macron et Marine Le Pen avait fait le déplacement au chevet des salariés. Pour respecter la loi, Whirlpool était obligé de chercher un repreneur. Le groupe a choisi un industriel de la région, Nicolas Decayeux. Il veut racheter l’usine avec ses fonds personnels et finit les sèche-linge, il fabriquera à Amiens (Somme) des casiers métalliques pour les secteurs de l’agroalimentaire ou du médical.
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