Hôpital : le plan d'urgence déçoit les personnels soignants
Face à la crise, le gouvernement a décidé d'augmenter le budget de l'hôpital public à travers un plan étalé sur trois ans. Après huit mois de grève dans les urgences, cette concession sera-t-elle suffisante ?
Mercredi 20 novembre, Édouard Philippe s'est déplacé jusqu'au ministère de la Santé pour présenter le plan d'urgence pour l'hôpital. Le Premier ministre a laissé la ministre de la Santé Agnès Buzyn détailler les mesures visant à améliorer les rémunérations des personnels : une prime annuelle de 800 € pour les 40 000 soignants d'Île-de-France gagnant moins de 1 900 € ainsi qu'une prime de 100 € par mois pour les personnels s'occupant des personnes âgées. Le budget des hôpitaux sera augmenté de 1,5 milliard d'euros sur trois ans. Enfin, l'État va reprendre 10 milliards d'euros de la dette des hôpitaux.
Une nouvelle manifestation prévue le 30 novembre
Le plan déçoit les personnels hospitaliers. "Les propositions d'Edouard Philippe répondent à un questionnement technocratique, elles ne répondent pas aux problématiques des gens de terrain", dénonce Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France. Les personnels soignants ont décidé de maintenir la pression, avec une nouvelle manifestation prévue le 30 novembre.
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