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Vidéo Loi Santé : Benjamin Griveaux appelle le Sénat à "un peu d'unité nationale"

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Article rédigé par franceinfo
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Le candidat à la mairie de Paris dénonce les "mauvais jeux politiciens".

Benjamin Griveaux, député La République en marche (LREM) de Paris a fait porter au Sénat la responsabilité de certaines lenteurs législatives, dont le projet de loi Santé porté par Agnès Buzyn. Il doit être adopté mardi 11 juin par la chambre haute après qu'elle a injecté plusieurs mesures pour lutter contre les déserts médicaux, sur fond de grève dans plusieurs services d'urgences. "Si seulement nous pouvions aller encore plus vite pour des sujets aussi structurants", a regretté l'ancien porte-parole du gouvernement sur franceinfo.

Pour Benjamin Griveaux, ces sujets devraient "faire consensus entre la majorité et l'opposition", puisqu'il s'agit "des soins de nos concitoyens et de la qualité de notre système de soins". Le député a appelé à "un peu d'unité nationale" et "un peu de sens de l'intérêt général". "Lorsque l'on fait des lois, on respecte les procédures, a rappelé Benjamin Griveaux. Ça passe à l'Assemblée nationale, puis au Sénat. Et puis parfois vous savez, il y a de mauvais jeux politiciens qui viennent se mêler."

La question de la santé et de l'organisation de nos soins, c'est une question d'intérêt général qui devrait dépasser les clivages politiques.

Benjamin Griveaux 

L'ancien porte-parole du gouvernement estime que la réorganisation des services de santé que réclament les professionnels est ralentie au Sénat, et assure que la ministre de la Santé s'active à résoudre la crise des urgences hospitalières qui demandent plus de moyens. "Agnès Buzyn y travaille, avec une prime de risque et de coopération dont les montants sont en train d'être discutés, a expliqué Benjamin Griveaux. Ce sujet-là il est travaillé, mais je vais vous le dire. Ce n'est pas qu'une question financière. C'est aussi une question qui sera réglée par le projet de loi dont les discussions, je l'espère, vont aboutir cette semaine au Sénat afin qu'on puisse enfin engager la transformation dont nos hôpitaux ont besoin."

Benjamin Griveaux aimerait, de manière générale, qu’on puisse légiférer plus rapidement en France. "Si vous me demandez à moi, s'il faut qu'on puisse légiférer plus vite en France. Je vous réponds oui, a affirmé le député. Qui a bloqué le fait qu'on puisse réformer la manière dont on légifère dans notre pays ? C'est le Sénat, c'était l'été dernier. Chacun s'en souvient."

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