Grève : les syndicats poursuivent la mobilisation
Les syndicats, en tête desquels la CGT, doivent relever le défi de tenir le mouvement jusqu'à l'année prochaine. Lundi 23 décembre, pour la première fois, moins de 50% des conducteurs sont grévistes. Mais la mobilisation se poursuit sur d'autres terrains.
Descente surprise dans les couloirs du métro parisien lundi 23 décembre dans la matinée. Des salariés grévistes de la RATP ont investi certaines rames, interrompant le trafic quelques instants. "Tous les mecs en cravate peuvent décider ce qu'ils veulent. Si on ne roule pas, si on s'arrête tous en même temps, ils ne peuvent rien faire. Le pays nous appartient", déclare un gréviste. La ministre des Transports a rapidement réagi avec un tweet : "Le libre exercice du droit de grève n'est pas un droit à envahir, à bloquer, à intimider les voyageurs".
Un taux de grévistes en baisse à la SNCF
Autre opération coup de poing à Toulouse (Haute-Garonne). Une cinquantaine de manifestants ont pénétré dans un centre commercial. À Poitiers (Vienne), sur la route qui mène à un supermarché, les poids lourds ne peuvent plus livrer le magasin. La grève se poursuit aussi à Rouen (Seine-Maritime). Dès 4h30 du matin, devant un centre de tri postal ou devant le siège local de la SNCF où le sapin est prêt, avec en guise de cadeau cette année, des revendications. Le taux de grévistes à la SNCF n'a jamais été aussi bas depuis le début du mouvement avec 47,7% chez les conducteurs.
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