En grève ce jeudi, les conducteurs du RER A ont voulu dénoncer l'imprudence de la RATP en matière de colis suspects.
La grève du RER A a été très suivie ce jeudi 10 décembre. Seuls un à deux trains sur quatre circulaient aujourd'hui. Les grévistes dénoncent des manquements à la sécurité lors de la découverte de colis suspects. "La sécurité je suis d'accord, mais quand les quais sont bondés et qu'on n'arrive pas à monter, la sécurité je ne sais pas où elle est", commente une usagère au micro de France 3. Pour les voyageurs, c'est une grève de plus. Sur cette ligne, les signalements de colis suspects ont été multipliés par quatre depuis les attentats du 13 novembre.
La police tranche
Les syndicats dénoncent des négligences de la part de leur hiérarchie. Lorsqu'un colis suspect est signalé, "on va dans certains cas voir arrivé un agent d'encadrement qui va s'approcher de la valise et l'ouvrir pour vérifier ce qu'il y a dedans. Et ça, c'est totalement hors la loi", dénonce un représentant syndical. "Nous nous conformons tout le temps à ce que nous demande la police", rétorque Cyril Condé, directeur départemental RER RATP. C'est donc le service de police du déminage qui jugera de la dangerosité du colis et décidera ou non d'arrêter la circulation. Le mouvement de grève devrait prendre fin vendredi matin.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.