Grève du 19 janvier : les nouveaux visages de la mobilisation

Ils sont les nouveaux visages de la mobilisation. Lycéens, étudiants, jeunes actifs. Pour la première fois de leur vie, jeudi matin 19 janvier à Nice (Alpes-Maritimes), ils sont descendus dans la rue. "C’est important de manifester pour les retraites. Plus il y a de monde, mieux c’est", affirme un manifestant. "Si maintenant on laisse passer ça, peut-être qu’après, ça pourra empirer", déclare une jeune femme.   

"Ras-le-bol collectif"

Un chauffeur de bus sur la Côte d’Azur découvre jeudi matin l’ambiance d’une manifestation. "On ne peut pas travailler deux ans de plus, c’est trop", assure-t-il, alors qu’il manifeste pour la première fois. Avant l’annonce de la réforme des retraites, cette professeure de mathématiques de 24 ans n’avait jamais songé à manifester. "À un moment donné, c’est un ras-le-bol collectif", dit-elle. Ces jeunes manifestants espèrent donner un nouvel élan à la mobilisation. Elle n’avait jamais été aussi importante à Nice, depuis 2010.