Retraites des enseignants : Édouard Philippe et Jean-Michel Blanquer ne convainquent pas
Pour sortir de la crise qui paralyse la France, le gouvernement se dit prêt à discuter. Vendredi 13 décembre, Édouard Philippe et Jean-Michel Blanquer étaient face aux enseignants d'un lycée de Nancy, en Meurthe-et-Moselle. Leurs annonces, faites dans un climat tendu, n'ont pas convaincu.
Vendredi 13 décembre, dans le gymnase d'un lycée de Nancy (Meurthe-et-Moselle), les sourires étaient crispés et l'ambiance tendue. Une centaine de professeurs sceptiques s'étaient rassemblés pour rencontrer le Premier ministre Édouard Philippe et le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer, venus expliquer l'impact de la réforme des retraites. "L'objectif n'est pas de diminuer le niveau des pensions des enseignants, c'est qu'il reste identique à ce qu'il est aujourd'hui", a affirmé Édouard Philippe.
Un dialogue de sourds
Le Premier ministre a fait front, avant qu'un cri de colère et d'angoisse ne retentisse. "Ce que nous savons, c'est que les pensions de retraite vont baisser massivement, nous savons également que l'âge de la retraite va reculer, que les inégalités vont s'accroître, que les femmes vont être défavorisées, alors qu'il y a parfaitement les moyens dans ce pays de financer les retraites", s'est emporté un enseignant. Le dialogue de sourds a duré près de deux heures, les uns parlant de prime, les autres d'augmentation de salaire.
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