Universités : le mouvement de contestation se poursuit
Alors que de nombreux amphithéâtres restent occupés, le Premier ministre a confirmé que tous les examens de fin d'année scolaire auraient bien lieu.
Campus désertés, cours suspendus... depuis plusieurs semaines, les blocages d'universités se propagent dans l'hexagone. A Limoges (Haute-Vienne), un des bâtiments est occupé depuis huit jours par des étudiants qui dénoncent la loi Vidal. "C'est le savoir directement qui est attaqué, c'est l'enseignement public qui est attaqué. On ne gère pas l'enseignement et une université comme une entreprise", explique un étudiant. A l'approche des partiels, certains s'inquiètent cependant pour les examens.
Une quinzaine d'universités concernées
A Nancy (Meurthe-et-Moselle), certains font preuve de réalisme. "Ok c'est important, l'avenir des lycéens, mais je préfère penser à mon avenir d'abord, même si ça peut paraître égoïste", avoue une étudiante. Jeudi 5 avril, le Premier ministre Edouard Philippe a tenu à mettre les choses au point en confirmant que tous les examens auront lieu comme prévu. Au total, les perturbations ont touché une quinzaine d'universités françaises.
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