La ministre du Logement se dit favorable à une adaptation du DPE pour les copropriétés

Selon le calendrier actuel, les logements classés G, les plus énergivores, ne pourront plus être loués à partir du 1er janvier 2025, puis les logements F à partir de 2028 et enfin les logements E à partir de 2034.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La ministre du Logement, Valérie Letard, le 10 octobre 2024 au palais de l'Elysée, à Paris. (ANDREA SAVORANI NERI / NURPHOTO / AFP)

La ministre du Logement, Valérie Létard, a ouvert, vendredi 11 octobre dans La Voix du Nord, la porte à une adaptation du calendrier du diagnostic de performance énergétique (DPE) pour les copropriétés, pour lesquelles "les conditions ne sont pas réunies". Selon le calendrier actuel, les logements classés G, les plus énergivores, ne pourront plus être loués à partir du 1er janvier 2025, puis les logements F à partir de 2028 et enfin les logements E à partir de 2034. Une "trajectoire" que Valérie Létard ne souhaite pas "changer", dit-elle.

Cependant, "la mise en œuvre de ce calendrier pose un réel problème aux copropriétés", selon la ministre. "Les conditions ne sont pas réunies pour qu'elles puissent s'y conformer. Nous regardons donc comment adapter le calendrier pour elles", continue-t-elle.

Le prêt à taux zéro pourrait être étendu aux maisons individuelles

Concernant le prêt à taux zéro (PTZ), que le gouvernement souhaite étendre sur tout le territoire, la ministre ne trouve "pas absurde" qu'il concerne également les maisons individuelles, "en dehors des secteurs hyperurbains et dès lors qu'elles ne consomment pas trop d'espace". Les maisons avaient initialement été exclues du dispositif compte tenu des objectifs de lutte contre l'artificialisation des sols.

La ministre a en outre soutenu que le gouvernement "(stabilisait) le dispositif" MaPrimeRénov', "ce qui importait aux acteurs du secteur". "Il faut préciser que l'enveloppe 2025 reste à un niveau égal au niveau de consommation observé en 2024", a-t-elle défendu, alors que la subvention versée par l'Etat pour financer cette prime, principale aide publique à la rénovation énergétique des logements, s'élèvera à 2,3 milliards d'euros en 2025, contre quatre milliards annoncés pour 2024, selon le projet de loi de finances.

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