Cet article date de plus de six ans.

Marseille : colère sur la ville après l'effondrement d'immeubles

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Marseille : colère sur la ville après l'effondrement d'immeubles
Marseille : colère sur la ville après l'effondrement d'immeubles Marseille : colère sur la ville après l'effondrement d'immeubles
Article rédigé par France 3
France Télévisions
France 3

À Marseille (Bouches-du-Rhône), où trois immeubles se sont effondrés lundi 5 novembre, les pompiers redoutent maintenant que d'autres bâtiments s'écroulent. Par mesure de sécurité, plus d'une centaine de personnes ont été évacuées et relogées. Dans le quartier de Noailles, les habitants ont le sentiment d'avoir été abandonnés depuis des années.

Au moment d'observer une minute de silence en mémoire des victimes, les visages sont graves. Dans ce local exigu situé à quelques mètres des lieux du drame, des dizaines de riverains se réunissent mercredi 7 novembre au soir pour mettre des mots sur leur douleur. Dans ce quartier traumatisé, plusieurs dizaines de familles évacuées viennent aux nouvelles, comme cet homme, qui depuis trois jours dort à l'hôtel. Il le dit clairement : il ne retournera jamais dans son appartement.

105 familles évacuées depuis lundi

Dans le quartier, la panique a gagné les habitants. Ici, chacun se pose la même question : mon immeuble risque-t-il de s'effondrer ? Le plafond d'Ahmed Hamri s'est écroulé il y a quelques semaines à la suite de travaux. Le parquet de son voisin est désormais juste au-dessus de sa tête, ce qui n'est pas vraiment rassurant. Dans l'après-midi de mercredi, un autre immeuble du centre-ville jugé dangereux est évacué par la mairie. Les habitants doivent récupérer leurs affaires à la hâte, comme Joseph Mimouni, pas vraiment convaincu par la démarche. Au total, ce sont 105 familles qui ont été évacuées dans toute la zone depuis lundi. Tous séjournent dans des hôtels du centre-ville en attendant un éventuel relogement.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.