Surtaxe des résidences secondaires : un succès mitigé
Seule une centaine de communes sur 1 200 ont appliqué la surtaxe des résidences secondaires.
Paris, Nantes, Toulouse ou encore Montpellier ont choisi d'appliquer une surtaxe sur les résidences secondaires. Selon le ministère des Finances, cette surtaxe pourrait rapporter près de 150 millions d'euros aux mairies concernées.
Frontignan, station balnéaire à une demi-heure de Montpellier (Hérault), abrite de nombreuses résidences secondaires en bord de mer. Suzon Langlade, retraitée, en possède une depuis 30 ans, seulement louée quelques semaines par an à des touristes. Résultat : cette propriétaire va payer sa taxe d'habitation plus chère cette année. 400 euros qui viendront s'ajouter aux 2 000 euros qu'elle payait jusqu'à présent. "En France, on paie trop d'impôts. Je comprends la ville de Frontignan, qui est obligée de chercher de l'argent puisqu'on lui en donne moins, mais quand même", confie au micro de France 2 la retraitée.
98 communes l'appliquent
Pour le maire, Pierre Bouldoire, ces 20% en plus sur la taxe d'habitation sont une solution face à la multiplication des résidences secondaires inhabitées. Pour lui, cette surtaxe pourrait inciter des propriétaires à remettre leurs biens en location. La station balnéaire pourrait quand même encaisser plus de 200 000 euros de recettes supplémentaires.
Comme elle, 98 communes ont choisi d'appliquer cette surtaxe sur les résidences secondaires : 16 villes en Île-de-France, 13 dans les Pyrénées-Atlantiques, 32 sur la Côte d'Azur et 16 dans les Alpes. Un succès très mitigé sur les 1 000 communes possibles.
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