Un an après la loi "anti-squat", le nombre d'expulsions dans les logements français a plus que triplé

Dans les préfectures qui ont répondu à l'enquête du ministère du Logement, les forces de l'ordre ont été sollicitées en moyenne 48 fois par mois, de septembre à mai dernier, contre 12 en moyenne avant cette loi.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La police évacue une ferme squattée près d'Avignon dans le Vaucluse, le 17 avril 2024. (CYRIL HIELY / MAXPPP)

Un an après la promulgation de la loi Bergé-Kasbarian, dite "anti-squat", le nombre d'expulsions dans les logements français a plus que triplé, a appris samedi 31 août franceinfo auprès du ministère, confirmant une information du Parisien.

Les demandes d'intervention des forces de l'ordre n'ont jamais été aussi nombreuses : dans les 27 préfectures qui ont répondu à l'enquête du ministère du Logement, la police et la gendarmerie ont été sollicitées en moyenne 48 fois par mois, de septembre à mai dernier. Or, avant que cette loi n'existe, il y avait en moyenne 12 demandes mensuelles.

Désormais, les propriétaires sont mieux informés sur leurs droits et leurs démarches se concrétisent davantage. Selon le ministère, dans 8 cas sur 10, la demande d'expulsion forcée a abouti, avec 356 arrêtés pris par les préfectures sur cette période, contre 101 pour toute l'année 2022. C'est une amélioration, se réjouissent les associations de propriétaires, qui désignent toutefois les sujets de squat comme un "épiphénomène".

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