Cet article date de plus de deux ans.

Vidéo Bruno Le Maire est "favorable" à la résiliation de l'assurance emprunteur à tout moment

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Article rédigé par franceinfo
Radio France

Pour le ministre de l'Economie, cette mesure permettra de "réduire les coûts" de l'assurance-emprunteur.

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, s'est dit "favorable" à une proposition de loi, portée par la députée Agir Patricia Lemoine et le député Olivier Becht, président du groupe Agir Ensemble à l'Assemblée nationale, visant à permettre à tous les emprunteurs de résilier à tout moment leur assurance de crédit immobilier, afin, notamment, de trouver moins cher ailleurs. "C'est une proposition juste et protectrice du pouvoir d'achat des Français", estime Bruno Le Maire sur franceinfo mercredi 24 novembre, car en faisant jouer la concurrence, sur un produit financier "où il en manque", elle permettra de "réduire les coûts" de l'assurance-emprunteur.

>> Croissance, déréférencement de Wish, assurance des prêts immobiliers... Le "8h30 franceinfo" de Bruno Le Maire

À l'heure actuelle, elle n'est renégociable qu'une fois par an. Si la proposition de loi est adoptée, ses auteurs estiment que les emprunteurs pourraient réaliser "une économie potentielle moyenne allant de 5 000 à 15 000 euros, selon les modalités du crédit couvert, sur toute la durée du prêt". Le ministre de l'Economie assure que les autorités publiques "feront suffisamment de publicité" auprès des emprunteurs "pour que la loi soit connue", dans l'hypothèse où celle-ci serait adoptée par le Parlement.

Une réduction du délai du "droit à l'oubli"

"C'est une question de justice fondamentale. Il n'y a pas plus injuste que la maladie", a déclaré le ministre de l'Economie qui s'est dit "favorable à l'ouverture d'un travail avec les banques assureurs, sur les discriminants d'accès à l'assurance-emprunteur". Les personnes atteintes et ayant été touchées par des maladies graves, telles que des cancers ont souvent des difficultés pour s'assurer contre le décès, la maladie ou l'invalidité, et donc in fine à obtenir un crédit immobilier, même plusieurs années après leur rémission.

Le ministre souhaite "raccourcir le délai du droit à l'oubli" pour ces personnes. Sur ce sujet, le gouvernement s'est pourtant opposé à l'adoption par le Sénat, le 20 novembre, d'un amendement visant à créer de nouveaux contrats d'assurance emprunteur sans "sélection médicale".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.