Cet article date de plus de sept ans.

Vidéo "Paradise Papers" : la combine du champion de F1 Lewis Hamilton pour s'offrir un jet privé sans payer d'impôts

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
"Paradise Papers" : la combine de Lewis Hamilton pour s'offrir un jet privé sans payer d'impôts
"Paradise Papers" : la combine de Lewis Hamilton pour s'offrir un jet privé sans payer d'impôts "Paradise Papers" : la combine de Lewis Hamilton pour s'offrir un jet privé sans payer d'impôts
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Dans les "Paradise Papers", les nouvelles révélations du Consortium international des journalistes d’investigation, on apprend comment le quadruple champion du monde de F1 a évité de de payer la TVA sur l’achat de son jet.

Même pour les plus fortunés, un jet privé, ça coûte plutôt cher. Alors certains n’hésitent pas à alléger la facture en évitant de payer des impôts. C'est ce que montrent dimanche 5 novembre les "Paradise Papers", les nouvelles révélations du Consortium international des journalistes d’investigation, dont la cellule investigation de Radio France et l’émission "Cash investigation" de France 2 sont membres.

>> "Paradise Papers" : nouvelles révélations sur l'argent caché des paradis fiscaux, suivez notre édition spéciale en direct

Hamilton dément toute malversation

Dans les documents du cabinet d’avocat des Bermudes Appleby, on trouve ainsi le nom de Lewis Hamilton, le quadruple champion du monde de formule 1, parmi les propriétaires de jet privé. La combine est simple : si un particulier achète un avion pour ses affaires, la TVA lui est remboursée par le fisc. S'il fait cet achat pour ses loisirs, il n’est pas remboursé.

Le jet de Lewis Hamilton appartient une société basée aux îles Vierges, Stealth Aviation Limited. Cette entreprise loue l’avion à Stealth Limited, basée à l’île de Man. Laquelle loue l’appareil à la compagnie Hangar 8. Au final, c’est la société BRV, enregistrée à Guernesey, qui utilise l’appareil, ainsi que Lewis Hamilton. Ce montage a permis à ce dernier d’économiser 3 700 000 euros de TVA. Contactés par les journalistes de "Cash Investigation", les avocats du pilote ont souligné que la pratique était "parfaitement légale".

>> "Paradise Papers : au cœur d'un scandale mondiale", une enquête à voir mardi soir à 20h55 l'émission "Cash investigation" sur France 2 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.