Prélèvement à la source : il y aura "certainement des coûts au départ" pour les entreprises, mais "pas récurrents", selon la députée LREM Cendra Motin
Invitée sur franceinfo vendredi, la députée LREM de l'Isère Cendra Motin, membre de la commission des finances de l'Assemblée nationale, estime qu'il est faux de dire que le prélèvement à la source représentera "une complexité énorme pour les petites entreprises".
La mise en œuvre à partir du 1er janvier 2019 du prélèvement à la source engendrera "certainement des coûts au départ" pour les entreprises, mais ceux-ci "ne seront pas récurrents", a estimé vendredi 28 décembre sur franceinfo la députée LREM de l'Isère Cendra Motin, membre de la commission des finances de l'Assemblée nationale.
Techniquement, "pas de difficultés particulières"
L'Union des entreprises de proximité (U2P) a récemment mis en avant "la complexité" de cette mesure et a chiffré son coût à "125 euros par salarié et par an", notamment parce que les sociétés devront faire davantage appel aux experts-comptables. "C'est un peu gonflé !", a répondu Cendra Motin, qui a été chargée d'une mission sur le prélèvement à la source.
"Il est faux de dire que c'est une complexité énorme pour les petites entreprises, a assuré la députée de l'Isère.Techniquement, il n'y a pas de difficultés particulières."
Une fois que la procédure sera rôdée les choses vont se tasser.
Cendra Motinà franceinfo
"Je peux vous assurer, poursuit-elle, qu'il va y avoir certainement des coûts au départ pour la mise en œuvre de ce nouveau prélèvement mais, pour autant, ce ne seront pas des coûts récurrents. C'est un engagement qu'ont pris de très nombreux experts-comptables."
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