Affaire Kobe Steel : nouveau scandale dans l'industrie japonaise
L'affaire Kobe Steel résonne comme un scandale dans l'industrie japonaise. Le troisième plus grand sidérurgiste japonais a falsifié la qualité de sa production. Le groupe a fourni du cuivre et de l'aluminium à Renault, PSA ainsi qu'au groupe européen Airbus.
Plusieurs grandes enseignes françaises seraient touchées : Renault, Airbus, Valeo... En tout, 500 groupes dans le monde seraient victimes de cette entreprise japonaise, Kobe Steel, une société de sidérurgie. Elle vient de le reconnaître : elle a falsifié des rapports sur la qualité de certaines pièces. Des milliers de tonnes de produits en aluminium, cuivre et acier sont concernés. Lors d'une conférence de presse, le patron de Kobe Steel a présenté ses excuses et s'est dit écrasé par la honte.
Des scandales à répétition qui minent la crédibilité de l'industrie japonaise
Une image qui rappelle d'autres excuses en juin dernier, celles des dirigeants de Takata, l'entreprise japonaise qui fabriquait des airbags défectueux. Leurs produits avaient causé la mort de 16 personnes. Autre scandale : le mensonge de Mitsubishi sur les performances énergétiques de ses véhicules. Autant d'affaires qui ébranlent la confiance dans le modèle industriel japonais. Le ministre de l'Industrie a donné à Kobe Steel deux semaines pour contrôler ses produits. Humiliation suprême : des pièces du TGV japonais sont concernées. Les conséquences sur la sécurité des avions, des moteurs et des voitures sont pour l'instant inconnues. Le cours en bourse de Kobe Steel s'est effondré.
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