Compagnies aériennes : des turbulences et des faillites
Pourquoi tant de turbulences dans l'aérien ? Ces dernières décennies, les faillites dans le secteur se sont multipliées.
Quelques turbulences financières, des avions cloués au sol et puis... la disparition. Les faillites des compagnies ont jalonné l'histoire du secteur aérien. Le premier coup de semonce intervient dans les années 1980. Le deuxième choc pétrolier y est pour quelque chose. L'Américain Braniff International, puis le Britannique Laker Airways, doivent mettre la clef sous la porte. Eastern Air Lines ferme à son tour, tout comme le géant Pan American et ses 200 avions. Mais le coup de grâce viendra en 2001, après le 11-Septembre. Les ventes de billets d'avion chutent. La compagnie belge Sabena est l'une des premières à faire faillite, entraînant avec elle ses nombreux salariés.
Aucune compagnie n'est éternelle
Tel un effet domino, Crossair et Swissair font faillite à leur tour. 40 000 passagers sont alors bloqués. Comme un symbole, la compagnie suisse doit même brader tous les objets qu'elle possède pour rembourser ses créanciers. En 2003, c'est au tour d'une compagnie française : Air Lib, qui avait fusionné avec AOM, disparaît, minée par la concurrence toujours plus agressive. Aucune compagnie n'est éternelle. Motif d'espoir : après les faillites, les compagnies peuvent renaître sous un autre nom, comme Swiss, qui a remplacé Swissair. Des salariés sont aussi souvent repris par une compagnie concurrente.
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