Fermeture de l'usine Bridgestone à Béthune : une décision "révoltante", affirme Bruno Le Maire
Le ministre de l'Economie assure que l'exécutif va tenter de "développer une autre activité, avec des pneus plus larges que ceux qui sont produits actuellement sur le site".
La décision du groupe japonais de pneumatiques Bridgestone de fermer son usine de Béthune (Pas-de-Calais) est "révoltante, avec une méthode révoltante et des conséquences révoltantes", a affirmé, jeudi 17 septembre, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire.
Le gouvernement va se "battre" pour trouver une solution, a-t-il assuré sur CNews. Dans un premier temps, l'objectif sera de tenter de "développer une autre activité, avec des pneus plus larges que ceux qui sont produits actuellement sur le site de Béthune".
"Des solutions de réindustrialisation" envisagées
"Et si jamais nous n'arrivons pas à cette solution-là", le gouvernement cherchera à "trouver des solutions de réindustrialisation du site pour qu'il y ait, pour chaque ouvrier de Bridgestone, une solution qui soit une solution cohérente et acceptable pour eux", selon Bruno Le Maire.
Le groupe japonais a annoncé, mercredi, la fermeture à l'horizon 2021 de son usine employant 863 personnes dans la fabrication de pneumatiques pour voitures. Il a justifié sa décision par "des problèmes de marché structurels", une surcapacité de production en Europe et la concurrence des marques asiatiques à bas coûts. Dans un communiqué commun, le gouvernement et Xavier Bertrand en avaient contesté "la pertinence et les fondements".
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