Prix de l'alimentation : le trimestre anti-inflation sera "évidemment" prolongé de trois mois dans les supermarchés, assure Bruno Le Maire
Il a réitéré sa "détermination" à "stopper la spirale des prix" d'ici l'automne. Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré, samedi 20 mai sur France 2, que le trimestre anti-inflation dans les supermarchés serait "évidemment" prolongé "d'un trimestre".
Depuis le 15 mars et pour trois mois, la plupart des supermarchés s'engagent à vendre une sélection de produits au "prix le plus bas possible", formule leur laissant toutefois une grande liberté de manœuvre. L'objectif, pour Bercy, est de tenter d'endiguer l'inflation galopante dans les rayons des supermarchés. Celle-ci s'élevait à 15% sur un an en avril.
"On va évidemment prolonger [l'opération] d'un trimestre supplémentaire parce que l'été est difficile", a déclaré Bruno Le Maire, invité de l'émission "Quelle époque !" sur France 2. "Comme les prix ne vont pas baisser immédiatement, il faut que les distributeurs s'engagent pour l'été prochain et ils l'ont fait, tant mieux."
Des chiffres contredits par l'UFC-Que Choisir
Le ministre a également "remercié" les industriels de l'agro-alimentaire d'avoir accepté de nouvelles négociations commerciales "pour baisser les prix". "A la rentrée de septembre-octobre, nous aurons – en tout cas, c'est ma détermination – cassé la spirale des prix", a-t-il ajouté.
Selon le gouvernement, "en moyenne depuis sept semaines, les prix des produits du trimestre anti-inflation ont baissé de 13% dans le panier". Cette analyse a été qualifiée de "fausse" par l'influente association de consommateurs UFC-Que Choisir, qui dit avoir relevé de faibles hausses des prix dans plusieurs enseignes.
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