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Bonus réparation : la CLCV prévient qu'elle sera "la vigie permanente" de ce nouveau bonus

Ce "bonus réparation", qui entre en vigueur jeudi, a pour objectif d'augmenter de 20% le nombre d'appareils électriques et électroniques réparés chaque année en France alors que 90% des pannes ne sont aujourd'hui pas réparées.
Article rédigé par franceinfo
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L'atelier de réparation de la Fnac Darty de Bezons, en novembre 2022. (THOMAS PADILLA / MAXPPP)

À compter du jeudi 15 décembre, un bonus réparation de 10 à 45 euros entre en vigueur pour les équipements électriques et électroniques. Le président de l'association Consommation, Logement et Cadre de Vie (CLCV), Jean-Yves Mano, salue sur franceinfo une "démarche extrêmement positive". Mais il prévient d'ores et déjà que son association sera "la vigie permanente de l'évolution positive de ce nouveau réflexe et de l'adaptation du secteur professionnel à s'équiper et à former des gens pour réparer".

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La CLCV assure qu'elle contrôlera "l'évolution des prix et l'évolution de la masse des articles réparés". "On doit contrôler l'évolution des prix, car certes une remise pour le consommateur sera affichée sur la facture, mais nous allons contrôler les coûts réels de réparation par l'ensemble des réparateurs labellisés", explique le président de l'association de consommateurs.

Des ateliers labellisés

Jean-Yves Mano juge par ailleurs "important" d'avoir "des ateliers labellisés". Il se réjouit que ce bonus soit ainsi valable chez 500 réparateurs agréés : "C'est bien de développer les ateliers de réparation par les grandes sociétés, et les ateliers liés à des associations solidaires."

La CLCV constate que désormais "les consommateurs ont plus de réflexes de faire réparer les choses plutôt que de jeter". Ce changement d'habitude peut s'expliquer à la fois par la crise sanitaire liée au coronavirus et à la crise climatique, qui ont "entraîné un réflexe positif de l'ensemble de la population et des consommateurs en général pour arrêter de jeter et réutiliser". "L'inflation, la crise du pouvoir d'achat est un élément complémentaire, mais ce n'est pas l'élément essentiel de la réflexion", ajoute Jean-Yves Mano.

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