Coût de l'énergie : les restaurateurs vont être reçus par Bruno Le Maire
Premier problème des restaurateurs : la hausse du coût des matières premières. Le beurre, l'huile, mais aussi la viande, n'échappent pas à l'inflation. "Sur du paleron de bœuf français, il y a deux ans on était à 8 euros le kilo, on est à presque 12 euros", confie Antoine Fournier, restaurateur. Il y a également les tarifs de l'énergie qui flambent. Comme les boulangers, les restaurateurs utilisent des appareils très énergivores. "Là on a quand même pas mal de matériel, que ce soit au gaz pour les friteuses, les plaques électriques, toutes les planchas, les fours", précise Jérôme Arroyo, chef de cuisine.
Le "quoi qu’il en coûte" est terminé
Ajoutez les chambres froides et le chauffage et les factures explosent. Seule solution : augmenter les prix de la carte, au risque de faire fuir les clients. "Aujourd'hui, c'est un cri d'alerte, c'est un cri de désespoir. Il faut impérativement encadrer les tarifs de l'énergie", indique Sabine Ferrand, présidente de l'UMIH Centre-Val de Loire. Du côté du gouvernement, on rappelle que le "quoi qu’il en coûte" mis en place pendant la crise sanitaire est bien terminé. Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, doit recevoir les représentants de la restauration en fin d'après-midi, jeudi 5 janvier.
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