"Nous allons ramener l'inflation vers 2% d'ici 2025 au plus tard", promet le gouverneur de la Banque de France
"Nous allons ramener l'inflation vers 2% d'ici 2025 au plus tard", promet ce mardi sur France Inter François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France. Il affirme qu'il ne s'agit "pas seulement [d'une] prévision, c'est un engagement". "Nous étions à 7% d'inflation au début de l'année, nous sommes redescendus à 3,5%, nous devrions être en moyenne à 2,5% l'an prochain et à 2% au plus tard d'ici 2025", soutient le gouverneur de la Banque de France. Pour François Villeroy de Galhau, cela représente "une bonne nouvelle sur le pouvoir d'achat, sur la consommation et probablement sur les taux d'intérêt". Mais il tient tout de même à relativiser cette "reprise progressive" : "Il ne faut pas crier victoire", ajoute-t-il.
Le "scénario du pire" n'a pas eu lieu
La Banque de France baisse ce mardi sa prévision de croissance à 0,8% cette année. Son gouverneur François Villeroy de Galhau prévoit également "0,9% pour l'année prochaine" avec une "reprise relativement nette de 1,3% en 2025 et 1,6% en 2026 parce que nous serons sortis du problème de l'inflation". S'il se dit "vigilant" dans ses prévisions, le gouverneur de la Banque de France se montre également "un peu plus confiant parce que le brouillard commence à se dissiper un peu". Il estime que "les taux d'intérêt ont joué un rôle dans ce ralentissement de l'économie".
François Villeroy de Galhau constate par ailleurs que "le scénario du pire, redouté il y a un an [à savoir] la récession et la montée massive du chômage" ne s'est pas réalisé : "Nous ne le voyons pas en France, ni en Europe, ni aux États-Unis".
"Sur le chômage, compte tenu du ralentissement économique, nous prévoyons une remontée modérée" entre "7,5% et 8%", affirme François Villeroy de Galhau. Le gouverneur de la Banque de France rappelle que "nous sommes aujourd'hui à 7,4%, taux le plus bas que la France ait connu depuis 40 ans". Il ne considère pas pour autant que la France a privilégié la lutte contre l'inflation au détriment de l'emploi.
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