Cet article date de plus de neuf ans.

Intermarché : la direction annonce 447 suppressions de postes dans la logistique

Lors d’un comité central d’entreprise mardi, la direction d'Intermarché a chiffré l’impact social de son plan de réorganisation des plateformes pour les stocks des magasins. Six bases seront fermées d'ici à 2018 et trois créées.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (La direction d'Intermarché prévoit 447 suppressions de postes lors dans sa filiale logistique © maxPPP)

Intermarché s’est lancé en 2012 dans la transformation de sa filiale logistique. Une nouvelle phase prévoit la fermeture de six bases sur le territoire et trois créations. La direction annonce 447 suppressions de postes. Les syndicats font un autre calcul et avance le nombre de 600 emplois perdus.

A LIRE AUSSI ►►►Intermarché : pas de chiffrage officiel des suppressions de postes avant mai

Des mutations éloignées

La filiale d’Intermarché compte actuellement 35 bases logistiques et huit établissements régionaux de transport. Selon la direction d'Intermarché, des propositions de mutations accompagneront les suppressions d'emplois d'ici 2018. 241 créations de postes sont aussi prévues.

Les syndicats estiment toutefois que les propositions de mutations ne seront pas toutes acceptées par les salariés puisque certains postes sont situés à plus de cent kilomètres du domicile des employés concernés. Ils chiffrent donc à 600 le nombre de suppressions d'emplois générés par ce plan, soit 53 suppressions de plus que les prévisions de la direction. 

Fermetures et créations

La filiale d’Intermarché compte actuellement 35 bases logistiques et huit établissements régionaux de transport.

Sont concernés par des fermetures, les bases de Rostrenen (Côtes-d'Armor), Saint-Gérand (Morbihan), Levet (Cher), Avermes (Allier), Magny-le-Désert (Orne) et Mellac (Finistère). Trois nouvelles plateformes seront créées à Neulliac (Morbihan), Erbrée (Ille-et-Vilaine) et Bourges (Cher).

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.