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La Fonderie du Poitou Aluminium a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Nanterre.

Un administrateur judiciaire a été nommé.
Article rédigé par Sarah Rebouh
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
La Fonderie du Poitou à Ingrandes dans la Vienne. (France 3)

Un administrateur judiciaire a été nommé.

Une procédure de cessation de paiement avait été enclenchée lundi à la suite du , basée dans la Vienne (sud-ouest), par les salariés en grève illimitée depuis le 2 septembre contre un plan de compétitivité prévoyant une baisse généralisée des salaires.

"Une nouvelle audience pour faire le point est prévue dans un mois" à Nanterre, le siège du groupe Montupet étant à Clichy (Hauts-de-Seine), a indiqué Me Malika Ménard.

"On ne pourra se satisfaire de cette décision qu'à la condition d'un repreneur", a indiqué Géry Bégeault, représentant intersyndical. "Mais il va falloir aussi attendre les conditions de cet éventuel repreneur sur le maintien de l'emploi et l'abandon du plan de réduction des salaires", a-t-il ajouté.

A l'origine de la grève, qui dure depuis le 2 septembre et plombe les finances de l'usine (la FDPA perdrait 300.000 euros par semaine, soit près de 2 millions d'euros depuis le début du conflit) : le plan de compétitivité voulu par la direction, rejeté par les syndicats et qui prévoit des réductions de salaires de l'ordre de 25% pour les ouvriers et de 15% pour les cadres.

L'intersyndicale CGT, CFE-CGC, FO et UDT plaide en faveur d'une reprise par Renault, qui avait fondé la Fonderie en 1979 et l'avait vendue en 1998 avant le rachat du site par Montupet en 2009 à un fonds d'investissement allemand. L'administrateur judiciaire est attendu en début d'après-midi sur le site d'Ingrandes (Vienne) alors que le leader de la CGT, Bernard Thibault, est arrivé jeudi soutenir les salariés en grève.

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