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Le gouvernement au chevet du tourisme après les attentats

Un "comité d’urgence économique" est organisé ce mercredi par le gouvernement. C'est le troisième depuis les attentats mais cette fois-ci il est dédié au tourisme. L’occasion de faire le bilan.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Le nombre de passagers arrivés en avion à Paris a baissé de 11% depuis le début de l'année © SIPA/JPDN)

On a coutume de dire que la France est la première destination touristique du monde. Avec 85 millions de visiteurs l’an dernier, l’hexagone entend bien le rester. Le tourisme représente 2 millions d’emplois et 8% du PIB. C’est ce dont il est question ce mercredi avec le troisième "comité d’urgence économique" dédié au tourisme et qui est présidé par le ministre des Affaires étrangères et du Développement international Jean-Marc Ayrault.

Bilan touristique : le reportage de Guillaume Gaven

Un tourisme en recul à Paris

Avec les attentats d’abord mais aussi avec un printemps social très chaud et même des inondations, rien n’a vraiment été favorable au tourisme ces derniers mois. Tout cela donne, selon les premières tendances dévoilées par le ministère, un tourisme en recul à Paris. Après les attentats de novembre dernier, on a fui l’Île-de-France.

Par exemple, le nombre de passagers arrivés en avion à Paris a baissé de 11% depuis le début de l’année alors qu’il a augmenté d’1% dans les aéroports régionaux. C’est l’Aquitaine, avec une hausse de 18% de sa fréquentation qui tire le mieux son épingle du jeu. Suivie ensuite par la Bretagne, la Bourgogne avec une fréquentation en augmentation de 9% et la région PACA avec +3%.

Bilan en demi-teinte pour l'Euro 

Et l'Euro de football dans tout ça ? C’est un bilan en demi-teinte. Certains hôteliers ont augmenté leurs tarifs de 40 à 50%. Ce qui a fait fuir les tour-opérateurs notamment les tour-opérateurs-chinois. Les prix ont finalement baissé mais les voyagistes ne sont pas revenus.

 

Reste que l'Euro a permis de montrer que la France était capable d'organiser un tel événement sans incident. Le Quai d’Orsay se dit que cela pourrait jouer éventuellement sur l'attribution des Jeux olympiques de 2024.

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