Les salariés de l'ex-pôle énergie d'Alstom dénoncent un repreneur "prédateur"
Les ex-salariés d'Alstom s'attendaient bien à quelques suppressions de postes, après le rachat par General Electric, en novembre, de leur branche énergie. Mais 765 postes en France, c'est beaucoup, et le plus inquiétant, pour Laurent Santoire, délégué CGT, c'est que certaines activités jugés primodiales vont disparaitre. "General Electric envisage aujourd'hui la fermeture d'activités productives, estime-t-il, notamment en région parisienne, à Massy et Levallois. Des activités liées au nucléaire, aux centrales à charbon. General Electric est un prédateur qui se contente de rapine, et qui ne se comporte pas en acteur responsable de la filière énergétique."
A la direction de General Electric, on rétorque que ce plan, c'est pour restaurer la compétitivité de la branche energie. Et que tout sera fait pour éviter les licenciements secs... Nicolas Jacqmin, directeur des ressources humaines : "On va essayer de reclasser un maximum de salariés au sein de l'entreprise. Si ce n'est pas possible nous ferons des propositions de départs volontaires. Et si on malheureusement on ne trouve pas de solution pour tout le monde, on trouvera des solutions extérieures." La direction réaffirme par ailleurs son engagement de créer 1000 emplois nets d'ici 2018. Une nouvelle rencontre avec les syndicats est prévue la semaine prochaine.
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