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Un millier d'emplois auraient été créés depuis la libéralisation du secteur. Une équipe de France 2 fait le point.
En septembre dernier, la loi Macron libéralisait le secteur des autocars. Aujourd'hui, l'heure est au bilan. Ce mardi 15 décembre, la liaison Lyon-Metz semblait déjà pouvoir compter sur des clients fidèles. "Fini le train, fini le covoiturage", confie un nouvel adepte au micro de France 2.
146 villes et aéroports sont desservis, parmi lesquelles Saint-Etienne où depuis peu la société "Les voyages Just" effectue les allers-retours jusqu'à Strasbourg. Auparavant, ces liaisons inter-régions étaient impossibles en raison du monopole SNCF, mais depuis la loi Macron, l'autocariste mise sur une hausse de 40% de son chiffre d'affaires. Il a donc dû embaucher. Dans ce secteur, un millier d'emplois auraient ainsi été créés.
Des tarifs attractifs
Première clientèle ciblée : les étudiants, mais pas seulement. Depuis quatre mois, 500 000 personnes ont été transportées soit trois fois plus que sur l'ensemble de 2014. L'argument majeur reste les tarifs. Malgré des temps de parcours souvent deux fois plus longs, l'offre jusqu'à présent limitée aux très longs trajets devrait encore se développer avec des lignes de moins de 100 kilomètres, à condition qu'elles ne déstabilisent pas le trafic TER.
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