Ce 29 septembre marque le 9e mois de détention d'Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier
Entre 200 et 300 personnes se sont rassemblées mercredi devant France Télévisions à Paris pour réclamer leur libération.
Parmi celles-ci : le PDG de France Télévisions, Rémy Pflimlin, Hervé Bourges, Patrick Poivre d'Arvor, le nouveau directeur des rédactions du groupe Thierry Thuillier, Florence Aubenas, Elise Lucet, Thomas Hugues.
"En arrivant à la tête de France Télévisions, il y a un mois, je suis rentré en contact avec ce dossier de façon concrète et il est devenu mon dossier prioritaire. Neuf mois, c'est long, c'est trop long", a déclaré Rémy Pflimlin sous les portraits géants des deux journalistes qui ornent la façade de l'immeuble du groupe audiovisuel.
Il a annoncé qu'un concert de soutien aux deux otages et à leurs trois accompagnateurs serait diffusé sur France 3 le 25 octobre, au 300e jour de leur détention, s'ils n'étaient pas libérés d'ici cette date. "Mon voeu le plus cher est que, le 25 octobre, ce concert n'ait pas lieu d'être", a-t-il insisté.
274 ballons blancs ont été lancés, correspondant aux 274 jours de détention d'Hervé, Stéphane et leurs accompagnateurs.
Des déclarations contradictoires des autorités
L'un des porte-parole du comité de soutien aux deux journalistes, Richard Coffin, a affirmé qu'il fallait continuer à faire preuve de "prudence", après les déclarations contradictoires des derniers jours sur leur possible libération avant Noël. "Ce fameux vent d'optimisme qui a balayé le mois de septembre a été vite balayé par l'automne", a-t-il regretté.
Vendredi, le président Nicolas Sarkozy a reçu les membres du comité de soutien aux journalistes et s'est refusé à envisager une échéance pour leur libération, contrairement au chef d'état-major des armées Edouard Guillaud, qui avait jugé "raisonnable" d'espérer une libération d'ici Noël.
Les deux journalistes de France 3 ont été enlevés le 29 décembre 2009 en Afghanistan alors qu'ils réalisaient un reportage pour le magazine Pièces à Conviction.
-> Comité de soutien à Hervé et Stéphane
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