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Champion de hockey sur gazon, cancre au lycée… Sept choses que vous ne savez peut-être pas sur Jean-Pierre Pernaut

Le présentateur, qui a fêté en février ses 30 ans à la tête du journal de 13 heures de TF1, interviewera Emmanuel Macron, jeudi, depuis une école d'une petite commune de l'Orne.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Jean-Pierre Pernaut sur le plateau du journal de 13 heures de TF1, à Paris, le 13 février 2013. (PATRICK KOVARIK / AFP)

C'est une figure du paysage audiovisuel français. Jean-Pierre Pernaut, qui a fêté, à la fin février, ses 30 ans à la tête du journal de 13 heures de TF1, sera à la manœuvre face à Emmanuel Macron, jeudi 12 avril. Une interview dans un format original, puisque le chef de l'Etat sera en direct d'une petite école située à Berd'huis, commune d'environ 1 100 habitants, dans l'Orne.  A cette occasion, franceinfo revient sur sept anecdotes que vous ne connaissez peut-être pas sur le présentateur vedette.

1Son premier reportage date de 1972

C'était le 8 août. Il se rend à Bohain (Aisne) pour parler "d'un petit gamin qui était tombé dans un trou", raconte-t-il dans "Quotidien", sur TMC. Sylvain s'était retrouvé dans un puits en jouant dans son jardin. Un passant l'avait retrouvé seize heures plus tard. "Le caméraman me disait de reculer, de reculer, de reculer. J'étais à un centimètre du trou et j'ai failli tomber dedans aussi", précise Jean-Pierre Pernaut à Nikos Aliagas.

2Il est arrivé à TF1 le jour de la création de la chaîne

"Je n'ai jamais eu d'ambition, je n'ai jamais eu de plan de carrière. Jamais je n'ai pensé travailler à la télévision", assure-t-il dans "50 minutes inside".

Mon rêve, c'était de travailler au 'Courrier picard'.

Jean-Pierre Pernaut

dans "50 minutes inside"

"Et puis de stage en stage, de hasard en hasard, la station régionale d'Amiens et puis l'arrivée à TF1 le jour de la création de la chaîne : le 6 janvier 1975", ajoute-t-il.

3Il a été trois fois champion de France de hockey sur gazon

"Je suis allé jusqu'aux portes de l'équipe de France" de hockey sur gazon, rappelle le présentateur dans L'Equipe. A partir des années 1960, il a joué pendant quinze ans avec l'équipe de l'Amiens Sporting Club. Et il a été sacré champion de France à trois reprises.

4Il a triplé la classe de terminale

A l'école, Jean-Pierre Pernaut était un élève plutôt médiocre. Dans son livre Pour tout vous dire…, sorti en 2006, il confie avoir redoublé sa classe de sixième, redoublé sa seconde et triplé sa terminale.

"J'étais un bon élève mais je n'ai jamais aimé les maths, la physique, etc.", explique-t-il dans "La méthode Cauet", sur TF1. "Je rêvais d'être journaliste quand j'étais tout petit, donc il y a un certain nombre de matières que je zappais complètement, justifie-t-il. J'aimais bien l'histoire, la géo, les trucs comme ça mais les maths et tout…" "De 10 à 14 ans, j’étais rédacteur d’un petit journal que l’on fabriquait avec mon instituteur, dans un village de 600 habitants dans la Somme", relate-t-il dans Le Ploërmelais

5Un groupe français lui a consacré une chanson

En 2010, le duo français Sexy Sushi sort la chanson Meurs, meurs, Jean-Pierre Pernaut. "J'aimerais que tu trébuches / Que ta tête s'ouvre et dégouline dans ta capuche / Que tu passes dans ton propre journal télé / A 13 heures entre deux reportages de mémé", disent notamment les paroles.

"On ne cherche pas à choquer", assure alors à L'Express la chanteuse Rebeka Warrior. Et d'expliquer : "Nous sommes aussi ­cyniques que la société de consommation qui nous entoure. On n'en veut pas à Jean-Pierre Pernaut, mais à son journal et à ses sujets sur les espadrilles."

6Il déjeune à la cantine, comme tout le monde

Marie-Jo Planson-Genieux, coordinatrice des journaux télévisés de Jean-Pierre Pernaut depuis vingt-quatre ans, le raconte à Télé Loisirs. Il "mange avec ses collaborateurs, au self, avec son plateau", relate-t-elle.

7Il aime rouler des feuilles en boule et les jeter dans un coin de son bureau

On voit le présentateur répéter ce geste à plusieurs reprises (à 0'16, à 0'26 et à 2'13) dans cette vidéo du Figaro, qui l'a filmé alors qu'il terminait la préparation d'un journal.

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