Direct Guerre au Proche-Orient : l'armée israélienne a mené de nouveaux raids aériens au Liban contre des systèmes lance-roquettes du Hezbollah

L'armée israélienne assure "continuer de démolir les infrastructures et les capacités (…) du Hezbollah pour défendre l'Etat d'Israël". Dans un communiqué transmis tard jeudi 19 septembre, les forces de l'Etat hébreu ont déclaré avoir "frappé environ 100 lanceurs et d'autres (…) infrastructures terroristes représentant environ 1 000 canons". Des tirs survenus après que le chef de la formation chiite libanaise, Hassan Nasrallah, a qualifié les explosions meurtrières de ses appareils de transmission de coup "sans précédent" porté à l'organisation pro-Iran. Suivez notre direct.

Une réunion d'urgence à l'ONU. Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence pour discuter de la série d'explosions meurtrières de bipeurs et autres appareils de transmission du Hezbollah au Liban, a annoncé mercredi la présidence slovène du Conseil. La réunion, demandée par l'Algérie, aura lieu à 15 heures, soit 21 heures à Paris, a précisé la présidence.

Le Hezbollah promet une riposte "terrible". Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a assuré jeudi qu'Israël allait recevoir "un terrible châtiment et une juste rétribution", après les explosions meurtrières des appareils de transmission du groupe islamiste au Liban, qu'il attribue à l'Etat hébreu. Il a assuré qu'il ne donnerait aucun détail sur "le timing, le lieu ou la nature" de la riposte que prépare le mouvement, ajoutant que le groupe islamiste avait ouvert une enquête interne sur ces explosions. "Le front du Liban avec Israël restera ouvert jusqu'à la fin de l'agression à Gaza", a martelé Hassan Nasrallah. 

Deux auditions à Taïwan dans l'enquête sur les bipeurs. Deux représentants de sociétés taïwanaises ont été auditionnés à Taïwan dans le cadre de l'enquête sur l'origine des bipeurs piégés du Hezbollah au Liban. "Nous avons demandé au Bureau d'enquêtes de poursuivre [jeudi] l'audition en tant que témoins de deux personnes rattachées à des entreprises taïwanaises", a fait savoir le parquet, alors que le New York Times avait affirmé que les bipeurs qui ont explosé mardi provenaient par l'entreprise taïwanaise Gold Apollo. Dans la foulée, le groupe avait pointé du doigt son partenaire hongrois BAC, autorisé à utiliser sa marque. Une enquête préliminaire des autorités du Liban montre par ailleurs que les appareils ont été piégés avant d'entrer dans le pays, selon une lettre de la mission libanaise à l'ONU, consultée par l'AFP.

Joe Biden et Emmanuel Macron prônent la diplomatie. Emmanuel Macron s'est adressé directement aux Libanais jeudi dans une vidéo sur les réseaux sociaux, leur assurant qu'un "chemin diplomatique existe" et que "la guerre n'est pas inéluctable". "Rien, aucune aventure régionale, aucun intérêt privé, aucune fidélité à quelque cause que ce soit ne mérite de déclencher un conflit au Liban", a-t-il ajouté, assurant que la France était aux "côtés" des Libanais. De son côté, le président américain pense qu'une résolution diplomatique du conflit est "faisable", a déclaré jeudi la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre.